24 janvier 2012
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On dira ce (le mal) qu'on voudra - et Dieu sait que je ne m'en prive pas - Lucette MICHAUX-CHEVRY est une maîtresse femme ; comme on dit chez nous on fanm a dé grenn . On pourrait souhaiter à beaucoup de nos zhommes politiques d'être déjà à moitié aussi " sévèrement burné" qu'elle . La preuve en a encore été donnée ce lundi soir sur RCI . Certes , les journalistes sont indulgents avec elle , lui facilitant grandement la tâche , car c'est une "bonne cliente" d'une part , et d'autre part ou pa jan sav ... le crocodile a encore ses dents !
Quel dommage qu'un tel potentiel , qu'une telle énergie , soit mis au service d'une cause indéfendable , l'autonomie . Quel autre dommage secondaire qu'elle veuille se prolonger dans un avatar qui ne lui arrive pas au talon . Avec le recul , comment ne pas considérer que tous ces collaborateurs écartés tout au long d'une longue carrière ,toutes ces jeunes pousses (politiquement) décapitées , l'on été dans la seule perspective de garder la place chaude pour FIFILLE . C'est une chose que l'on ne peut accepter . Ni la morale , ni l'efficacité n'ont à y gagner .
Ne soyons pas naïfs ! On ne fait pas une carrière politique sans être d'une certaine façon un "tueur" ; mais entre tuer au fusil à lunette et tuer à la mitrailleuse , il y a plus qu'une nuance .
Il n'empêche que l'on ne peut que regretter qu'aucune personnalité n'émerge à droite qui fasse l'unanimité dans son camp . Il faut dire haut et fort que cette personnalité , si elle existe , ne parviendra à fédérer qu'à la condition de répudier nettement et explicitement l'esprit de la déclaration de Basse Terre . 0n n'attend pas de Pitit à manman qu'elle pose cet acte refondateur .