3 février 2010
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15:45
Les DUPONT (Lurel) et DUPOND (Gillot) de la politique guadeloupéenne s'étaient entendus pour remettre à plus tard (après les régionales ) le débat sur le Statut et les institutions de la Guadeloupe ; n'étant déjà pas d'accord entre eux sur l'évolution statutaire , ils tenaient à s'assurer l'un l'autre d'une réélection sereine : c'est raté !
C'est que les problèmes ne se laissent pas faire ; vous les enfouissez ici , ils ressurgissent là !
Mais le sinistre carnaval LKPiste , les états généraux et plus récemment les scrutins de Martinique et Guyane sont passés par là , asséchant les budgets des collectivités , réintroduisant l'état central au coeur du débat , douchant les enthousiasmes 74zistes .
Mais laissant intacts les rancoeurs rentrées , les haines rassies , les ambitions résurgentes , les appétits rapaces .
Ne vous étonnez pas des scissions à l'intérieur des partis , des alliances apparemment contre nature : ce sont les répliques du séisme de 2003 . Alors, la classe politique s'était coupée en deux : 95% pour l'évolution institutionnelle , 5% contre ; alors que les proportions étaient inverses dans la population . Dans les 5% de politiques nonistes , il y avait quelques convaincus et probablement un opportuniste ; mais le sens de l'opportunité n'est il pas une qualité en politique ?
Ce qui aurait dû se faire alors et ne s'est pas fait (je veux dire la recomposition de la classe politique entre "aventuristes " et "responsables") ,revient aujourd'hui sur le devant de la scène : les autonomistes 74zistes (maintenant honteux ) s'opposent aux tenants de l'intégration dans la communauté française et européenne . La ligne de fracture traverse la droite comme la gauche .
La position d'un Blaise ALDO , opposé à l'assemblée unique en 2003 , favorable aujourd'hui , traduit un manque de volontarisme politique chez un homme par ailleurs capable . En refusant de diriger une liste "noniste" en 2004, il avait perdu une occasion en or ; il la reperd encore en 2010 en s'alignant sur Mme Penchard , fille de sa mère (aussi "guioc" mais moins habile ) pour laquelle il tente de tirer les marron du feu ; parions qu'à l'issue de l'épreuve , on lui fera porter la responsabilité de l'échec (car échec il y aura ) . Il aura alors acquis un statut de cocu politique déjà esquissé en 2004 où son ralliement (sa reddition) à LMC ne lui avait rapporté qu'un échec cinglant . Il faut croire qu'à certains "bis repetita placent"! http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/politique/interview-de-blaise-aldo-tete-de-liste-de-la-majorite-presidentielle-et-maire-de-sainte-anne-la-guadeloupe-a-besoin-de-tous-ses-enfants-02-02-2010-65753.php
Ayant "feinté" les martiniquais et guyanais le 24 janvier , M. SARKOZY ne voudra pas s'arrêter en si bon chemin ! Il faudra donc être fermes dans notre refus puisque nous n'avons pas eu la "vista" des réunionais ; cela suppose que nous ayions des élus convaincus et pugnaces , ce qui exclut d'emblée la liste de M. ALDO , marionnette de MLP , elle même" la voix de son maître" du président SARKOZY .
Je partage la volonté du président de faire baisser le coût de la démocratie locale , exorbitant au regard de ses résultats ; http://guadeloupe-en-crise.over-blog.com/article-le-gaspillage-des-regions-44038026.html
mais je crois qu'il existe une meilleure voie pour y parvenir :
-Fusioner les trois DFA en une grande région de trois départements .
-Regrouper plusieurs communes en une seule de taille plus conséquente et supprimer les intercommunalités dispendieuses et inefficaces . L'exemple de Pointe à Pitre est caractéristique : ville croupion se targant d'être la capitale économique de la Guadeloupe , elle ne cesse de perdre des habitants , n'a plus qu'un résidu de port , pas d'aéroport , ses commerces périclitent et les entreprises la fuient . Et un demi-siècle de dictature dynastique explique beaucoup de choses mais pas tout .
La vraie capitale économique de la Guadeloupe , aujourd'hui , c'est Baie-Mahault . Une ville unique regroupant Pointe à Pitre , Abymes , Baie-Mahault et Gosier aurait le poids démographique , économique , et donc politique d'une vraie métropole urbaine . Ce serait un formidable outil de développement et coûterait bien moins cher en fonctionnement pour une efficacité bien supérieure .
-Mais , me direz vous , les élus ne seront pas d'accord pour se saborder !
-Qu'à cela ne tienne ! La" vox populi " saura bien les y contraindre et la collectivité ne s'en portera que mieux !
Le peuple guadeloupéen a su , en 2003 , signifier clairement à la classe politique son refus de ses dérives et de sa soif de pouvoir ; il pourra bien lui dicter ses choix constructifs et , en cas de refus , lui signifier son congé .
Pour mémoire :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-qui-vote-la-guadeloupe_842684.html
et :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-guadeloupe-a-la-loupe_845388.html
C'est que les problèmes ne se laissent pas faire ; vous les enfouissez ici , ils ressurgissent là !
Mais le sinistre carnaval LKPiste , les états généraux et plus récemment les scrutins de Martinique et Guyane sont passés par là , asséchant les budgets des collectivités , réintroduisant l'état central au coeur du débat , douchant les enthousiasmes 74zistes .
Mais laissant intacts les rancoeurs rentrées , les haines rassies , les ambitions résurgentes , les appétits rapaces .
Ne vous étonnez pas des scissions à l'intérieur des partis , des alliances apparemment contre nature : ce sont les répliques du séisme de 2003 . Alors, la classe politique s'était coupée en deux : 95% pour l'évolution institutionnelle , 5% contre ; alors que les proportions étaient inverses dans la population . Dans les 5% de politiques nonistes , il y avait quelques convaincus et probablement un opportuniste ; mais le sens de l'opportunité n'est il pas une qualité en politique ?
Ce qui aurait dû se faire alors et ne s'est pas fait (je veux dire la recomposition de la classe politique entre "aventuristes " et "responsables") ,revient aujourd'hui sur le devant de la scène : les autonomistes 74zistes (maintenant honteux ) s'opposent aux tenants de l'intégration dans la communauté française et européenne . La ligne de fracture traverse la droite comme la gauche .
La position d'un Blaise ALDO , opposé à l'assemblée unique en 2003 , favorable aujourd'hui , traduit un manque de volontarisme politique chez un homme par ailleurs capable . En refusant de diriger une liste "noniste" en 2004, il avait perdu une occasion en or ; il la reperd encore en 2010 en s'alignant sur Mme Penchard , fille de sa mère (aussi "guioc" mais moins habile ) pour laquelle il tente de tirer les marron du feu ; parions qu'à l'issue de l'épreuve , on lui fera porter la responsabilité de l'échec (car échec il y aura ) . Il aura alors acquis un statut de cocu politique déjà esquissé en 2004 où son ralliement (sa reddition) à LMC ne lui avait rapporté qu'un échec cinglant . Il faut croire qu'à certains "bis repetita placent"! http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/politique/interview-de-blaise-aldo-tete-de-liste-de-la-majorite-presidentielle-et-maire-de-sainte-anne-la-guadeloupe-a-besoin-de-tous-ses-enfants-02-02-2010-65753.php
Ayant "feinté" les martiniquais et guyanais le 24 janvier , M. SARKOZY ne voudra pas s'arrêter en si bon chemin ! Il faudra donc être fermes dans notre refus puisque nous n'avons pas eu la "vista" des réunionais ; cela suppose que nous ayions des élus convaincus et pugnaces , ce qui exclut d'emblée la liste de M. ALDO , marionnette de MLP , elle même" la voix de son maître" du président SARKOZY .
Je partage la volonté du président de faire baisser le coût de la démocratie locale , exorbitant au regard de ses résultats ; http://guadeloupe-en-crise.over-blog.com/article-le-gaspillage-des-regions-44038026.html
mais je crois qu'il existe une meilleure voie pour y parvenir :
-Fusioner les trois DFA en une grande région de trois départements .
-Regrouper plusieurs communes en une seule de taille plus conséquente et supprimer les intercommunalités dispendieuses et inefficaces . L'exemple de Pointe à Pitre est caractéristique : ville croupion se targant d'être la capitale économique de la Guadeloupe , elle ne cesse de perdre des habitants , n'a plus qu'un résidu de port , pas d'aéroport , ses commerces périclitent et les entreprises la fuient . Et un demi-siècle de dictature dynastique explique beaucoup de choses mais pas tout .
La vraie capitale économique de la Guadeloupe , aujourd'hui , c'est Baie-Mahault . Une ville unique regroupant Pointe à Pitre , Abymes , Baie-Mahault et Gosier aurait le poids démographique , économique , et donc politique d'une vraie métropole urbaine . Ce serait un formidable outil de développement et coûterait bien moins cher en fonctionnement pour une efficacité bien supérieure .
-Mais , me direz vous , les élus ne seront pas d'accord pour se saborder !
-Qu'à cela ne tienne ! La" vox populi " saura bien les y contraindre et la collectivité ne s'en portera que mieux !
Le peuple guadeloupéen a su , en 2003 , signifier clairement à la classe politique son refus de ses dérives et de sa soif de pouvoir ; il pourra bien lui dicter ses choix constructifs et , en cas de refus , lui signifier son congé .
Pour mémoire :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/pour-qui-vote-la-guadeloupe_842684.html
et :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-guadeloupe-a-la-loupe_845388.html