16 novembre 2009
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De ce débat sur les modifications institutionnelles et statutaires , il convient de sortir par le haut :
Sur l'article 74 , il a été largement démontré que nous avons tout à perdre à le choisir . Ce sont les Martiniquais qui auront l'honneur du premier coup de fusil pour abattre la chimère ; on peut raisonablement estimer qu'ils ne rateront pas le volatile .
Reste la seconde étape , l'assemblée unique que Nicolas SARKOZY nous invite clairement à choisir . Or quel est notre souci ? RESTER DANS LE DROIT COMMUN .
On a pu penser un moment que le département serait supprimé au niveau national . La réforme annoncée a écarté cette hypothèse : les départements subsisteront même si l'élection des membres des conseils généraux sera modifiée .
Nous avons une solution pour sortir par le haut de cette difficulté : Guadeloupe et Martinique conserveraient leur statut départemental et l'on créerait une grande région avec les deux îles .
Cette proposition peut paraître iconoclaste à beaucoup , mais à y bien penser , en oubliant les rivalités clochemerlesques , nous avons tout à y gagner : un "grand" marché , une mutualisation des ressources , une rationalisation des investissements et des coûts . Qui peut nier que nos problèmes soient les mêmes , (banane , tourisme , insularité ...) et que leur solution gagnerait à être commune , concertée , coordonnée .
Mettons encore plus les pieds dans les plats :
Un des soucis de M. SARKOZY est de réduire les coûts de fonctionnement des institutions locales ; nous en sommes d'accord car c'est de nos impots locaux qu'il s'agit et l'on connait la vertigineuse tendance de tous les candidats à faire des promesses inconsidérées qu'ils ont bien du mal à tenir ensuite , et aux frais des contribuables .
Il est une solution assez simple pour réduire les coûts : diminuer le nombre des communes . Ainsi réunir Pointe à pitre , Abymes et Gosier , connurbation sans solution de continuité , en une seule commune , plus grande , plus forte , plus rationnelle . Baie-Mahault pourrait également rejoindre cette Pointe-à-Pitre-Métropole .
Aujourd'hui , La POINTE , induement qualifiée de capitale économique , est une ville croupion étouffant dans un territoire exigu , fuie par les commerçants , désertée par la clientèle mais vérolée par un clientélisme politique pluri décennal , minée par les querelles de succession de la "famille princière héréditaire", Monaco en "mica"et non en escarpins ; son port est à Baie-Mahault , son aéroport aux Abymes , sa marina à Gosier : bref , une caricature !
Mais il y a l'intercommunalité , me diront les petits futés ; sauf que l'intercommunalité est un combat de tous les instants entre des mâles-crabes qui n'y voient qu'un moyen de pouvoir , un réservoir de prébendes à distribuer aux affidés et un gouffre à PHYNANCES ! Une machine infernale à fabriquer des impots locaux !
J'entends déjà hurler dans les écuries municipales qui , comme celles d'Augias http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89curies_d'Augias , méritent un sacré nettoyage !
Comment ? toucher à nos sacro-saintes communes ? les mânes de nos maires antiques ne sauraient subir pareil affront!
Laissons reposer les mânes des grands anciens et considérons l'avenir de nos enfants : une bonne tripotée d'élus en moins , c'est autant de temps gagné , d'argent du contribuable économisé , d'efficacité supplémentaire .
Sur quel marbre est-il gravé que le nombre et les limites des communes de Guadeloupe seraient à jamais immuables ?
N'hésitons pas à secouer le cocotier ; s'il en tombe quelques noix sèches , quel est le problème ?
La solution que je préconise vaut aussi pour Basse-Terre qu'il convient de fusionner avec Gourbeyre , Baillif et Saint Claude , pour les mêmes bonnes raisons .
L'heure est venue de faire des réformes réelles , concrètes , efficaces , et audacieuses ; mais pas de se lancer dans des aventures institutionnelles fumeuse et mortifères .
Sur l'article 74 , il a été largement démontré que nous avons tout à perdre à le choisir . Ce sont les Martiniquais qui auront l'honneur du premier coup de fusil pour abattre la chimère ; on peut raisonablement estimer qu'ils ne rateront pas le volatile .
Reste la seconde étape , l'assemblée unique que Nicolas SARKOZY nous invite clairement à choisir . Or quel est notre souci ? RESTER DANS LE DROIT COMMUN .
On a pu penser un moment que le département serait supprimé au niveau national . La réforme annoncée a écarté cette hypothèse : les départements subsisteront même si l'élection des membres des conseils généraux sera modifiée .
Nous avons une solution pour sortir par le haut de cette difficulté : Guadeloupe et Martinique conserveraient leur statut départemental et l'on créerait une grande région avec les deux îles .
Cette proposition peut paraître iconoclaste à beaucoup , mais à y bien penser , en oubliant les rivalités clochemerlesques , nous avons tout à y gagner : un "grand" marché , une mutualisation des ressources , une rationalisation des investissements et des coûts . Qui peut nier que nos problèmes soient les mêmes , (banane , tourisme , insularité ...) et que leur solution gagnerait à être commune , concertée , coordonnée .
Mettons encore plus les pieds dans les plats :
Un des soucis de M. SARKOZY est de réduire les coûts de fonctionnement des institutions locales ; nous en sommes d'accord car c'est de nos impots locaux qu'il s'agit et l'on connait la vertigineuse tendance de tous les candidats à faire des promesses inconsidérées qu'ils ont bien du mal à tenir ensuite , et aux frais des contribuables .
Il est une solution assez simple pour réduire les coûts : diminuer le nombre des communes . Ainsi réunir Pointe à pitre , Abymes et Gosier , connurbation sans solution de continuité , en une seule commune , plus grande , plus forte , plus rationnelle . Baie-Mahault pourrait également rejoindre cette Pointe-à-Pitre-Métropole .
Aujourd'hui , La POINTE , induement qualifiée de capitale économique , est une ville croupion étouffant dans un territoire exigu , fuie par les commerçants , désertée par la clientèle mais vérolée par un clientélisme politique pluri décennal , minée par les querelles de succession de la "famille princière héréditaire", Monaco en "mica"et non en escarpins ; son port est à Baie-Mahault , son aéroport aux Abymes , sa marina à Gosier : bref , une caricature !
Mais il y a l'intercommunalité , me diront les petits futés ; sauf que l'intercommunalité est un combat de tous les instants entre des mâles-crabes qui n'y voient qu'un moyen de pouvoir , un réservoir de prébendes à distribuer aux affidés et un gouffre à PHYNANCES ! Une machine infernale à fabriquer des impots locaux !
J'entends déjà hurler dans les écuries municipales qui , comme celles d'Augias http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89curies_d'Augias , méritent un sacré nettoyage !
Comment ? toucher à nos sacro-saintes communes ? les mânes de nos maires antiques ne sauraient subir pareil affront!
Laissons reposer les mânes des grands anciens et considérons l'avenir de nos enfants : une bonne tripotée d'élus en moins , c'est autant de temps gagné , d'argent du contribuable économisé , d'efficacité supplémentaire .
Sur quel marbre est-il gravé que le nombre et les limites des communes de Guadeloupe seraient à jamais immuables ?
N'hésitons pas à secouer le cocotier ; s'il en tombe quelques noix sèches , quel est le problème ?
La solution que je préconise vaut aussi pour Basse-Terre qu'il convient de fusionner avec Gourbeyre , Baillif et Saint Claude , pour les mêmes bonnes raisons .
L'heure est venue de faire des réformes réelles , concrètes , efficaces , et audacieuses ; mais pas de se lancer dans des aventures institutionnelles fumeuse et mortifères .
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