Dans le débat sur l'évolution institutionnelle , M.LUREL , qui ne manque pas de sens politique , a bien senti que les choses tournaient sérieusement au vinaigre . Et que le droit commun était le souhait profond et majoritaire des guadeloupéens ; dès lors , comment se sortir du guêpier où il s'est fourré ?
La réponse qu'il aurait adressée à une lettre de M. MARLEIX qu'il n'aurait pas reçue , nous éclaire sur sa méthode . http://indiscretions.over-blog.fr/article-reforme-des-institutions-victorin-lurel-repond-a-alain-marleix-29-09-10-57947020.html
TOTO : "mi bab , mi !"
Reprenant l'argument fallacieux selon lequel la réforme territoriale nationale créerait en Guadeloupe "une assemblée unique" (argument systématiquement repris sur RFO par un journaliste surnommé "la voix de son maître" ) , il en déduit l'inconstitutionnalité de la loi nouvelle "en Guadeloupe" . Sur ce point le conseil contitutionnel tranchera , à condition que le PS trouve 60 parlementaires pour déposer un recours .
Dénonçant " l’empressement du Gouvernement à recevoir les éventuelles propositions des élus guadeloupéens avant le terme du délai imparti", il se pose en martyr de la "grande cause régionale" , alors que par ailleurs il déplore "que le Gouvernement limite le champ des possibles en écartant a priori le statu quo qui reste une option respectable à laquelle de nombreux Guadeloupéens restent attachés".
Contrairement à ce que dit le président de région , les guadeloupéens ne sont pas attachés au "statu quo" , mais bien au "droit commun ", ce qui est sensiblement différent !
Enfin (in cauda venenum), M. LUREL conclut :
" Dans ces conditions, je ne suis pas certain que le débat populaire puisse se poursuivre dans la sérénité qui doit présider à des choix aussi importants".
Alors là : bravo ! L'escamoteur a réussi son tour de passe-passe .
Au trou , le "projet guadeloupéen " !
Adieu le numéro de duettistes TOTO-JAKO !
Salut , l'artiste !