3 mars 2010
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12:03
... Et la droite guadeloupéenne n'est plus à 'UMP !
c'est bien le constat qu'il faut faire quand on entend Blaise ALDO nous promettre un référendum pour transformer les institutions dans le sens de celles votées par une ridiculement faible "majorité" de martiniquais et de guyanais : une collectivité unique .
Les guadeloupéens ont déjà dit NON à ce type de projet en 2003 et avec une majorité écrasante ; ils rediront NON , probablement , à la même question si elle leur était à nouveau posée . En tous cas , nous sommes un certain nombre , dans la société civile , déterminés à ce que cette évolution ne se fasse pas , et on s'y emploiera avec toute l'énergie possible .
Nous souhaitons que nous soit appliquée la même réforme qu'à tous les autres régions de France , ni plus , ni moins . Les pseudo-spécificités dont on nous rabat les oreilles , ne sont ni plus nombreuses ni plus complexes que celles qui affectent les régions métropolitaines . Croyez vous que l'ILE DE FRANCE ait les mêmes problématiques que le MIDI-PYRENNEES ? Croyez vous qu'au sein d'une même région il n'y ait pas des différences notables entre les départements qui la composent ? Et pourtant tous s'accomodent d'une même structure . Il n'est aucune "spécificité" qu'un peu de bon sens , de souplesse et d'immagination ne puisse résoudre !
La position adoptée par l'UMP en Guadeloupe exclut donc que nous lui portions nos suffrages aux régionales ; la présence , en deuxième (théorique , en fait première) position sur la liste , de Mme M.L."FIFILLE" PENCHARD , nous conforte dans notre détermination : pas de dynastie au pouvoir chez nous , surtout si c'est pour prolonger une politique détestable à maints égards .
Un ami me dit :"comme c'est difficile de laisser son camp pour un autre que l'on a toujours combattu !"
A cet ami je dis : certes , c'est difficile , mais qui a dit que les choix politiques (comme les autres ) devraient toujours être faciles ? Toutes proportions gardées , croyez vous qu'il ait été aisé à un homme de la droite traditionnelle de quitter la France pour Londres et s'allier avec des communistes contre les nazis en 1940 ?
En 1900 , Winston CHURCHILL est élu député conservateur (TORY) . En 1903 , le premier ministre conservateur veut imposer une politique de préférence coloniale (protectionnisme ) ; CHURCHILL , qui croit au libre-échange , s'y oppose ; le 31 mai 1904 , le député CHURCHILL quitte les bancs de la majorité , traverse l'espace central (aux "Communes" , ce n'est pas un hémicycle , les bancs de la majorité et de l'opposition se font face ) et va s'asseoir sur les bancs des "libéraux" . Son biographe écrit :
" Certains changent de principes pour l'amour de leur parti ; Winston , lui , a changé de parti pour l'amour de ses principes".
Dans le cas qui nous préoccupe , il ne s'agit même pas de changer de parti ou de camp ; il s'agit seulement d'indiquer fermement notre refus de toute dérive hors de la collectivité française . Si cela doit passer par un vote de défiance , alors votons la défiance sans état d'âme .
Une fois passée l'épreuve , il faudra alors reconstruire la droite ; mais nous y reviendons en temps utile .
c'est bien le constat qu'il faut faire quand on entend Blaise ALDO nous promettre un référendum pour transformer les institutions dans le sens de celles votées par une ridiculement faible "majorité" de martiniquais et de guyanais : une collectivité unique .
Les guadeloupéens ont déjà dit NON à ce type de projet en 2003 et avec une majorité écrasante ; ils rediront NON , probablement , à la même question si elle leur était à nouveau posée . En tous cas , nous sommes un certain nombre , dans la société civile , déterminés à ce que cette évolution ne se fasse pas , et on s'y emploiera avec toute l'énergie possible .
Nous souhaitons que nous soit appliquée la même réforme qu'à tous les autres régions de France , ni plus , ni moins . Les pseudo-spécificités dont on nous rabat les oreilles , ne sont ni plus nombreuses ni plus complexes que celles qui affectent les régions métropolitaines . Croyez vous que l'ILE DE FRANCE ait les mêmes problématiques que le MIDI-PYRENNEES ? Croyez vous qu'au sein d'une même région il n'y ait pas des différences notables entre les départements qui la composent ? Et pourtant tous s'accomodent d'une même structure . Il n'est aucune "spécificité" qu'un peu de bon sens , de souplesse et d'immagination ne puisse résoudre !
La position adoptée par l'UMP en Guadeloupe exclut donc que nous lui portions nos suffrages aux régionales ; la présence , en deuxième (théorique , en fait première) position sur la liste , de Mme M.L."FIFILLE" PENCHARD , nous conforte dans notre détermination : pas de dynastie au pouvoir chez nous , surtout si c'est pour prolonger une politique détestable à maints égards .
Un ami me dit :"comme c'est difficile de laisser son camp pour un autre que l'on a toujours combattu !"
A cet ami je dis : certes , c'est difficile , mais qui a dit que les choix politiques (comme les autres ) devraient toujours être faciles ? Toutes proportions gardées , croyez vous qu'il ait été aisé à un homme de la droite traditionnelle de quitter la France pour Londres et s'allier avec des communistes contre les nazis en 1940 ?
En 1900 , Winston CHURCHILL est élu député conservateur (TORY) . En 1903 , le premier ministre conservateur veut imposer une politique de préférence coloniale (protectionnisme ) ; CHURCHILL , qui croit au libre-échange , s'y oppose ; le 31 mai 1904 , le député CHURCHILL quitte les bancs de la majorité , traverse l'espace central (aux "Communes" , ce n'est pas un hémicycle , les bancs de la majorité et de l'opposition se font face ) et va s'asseoir sur les bancs des "libéraux" . Son biographe écrit :
" Certains changent de principes pour l'amour de leur parti ; Winston , lui , a changé de parti pour l'amour de ses principes".
Dans le cas qui nous préoccupe , il ne s'agit même pas de changer de parti ou de camp ; il s'agit seulement d'indiquer fermement notre refus de toute dérive hors de la collectivité française . Si cela doit passer par un vote de défiance , alors votons la défiance sans état d'âme .
Une fois passée l'épreuve , il faudra alors reconstruire la droite ; mais nous y reviendons en temps utile .
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